Au seuil tragique, j’arrête mon pas
Les multitudes guettent le passage
vers l’immobile abri,
cette plaine vide et sans limite
La porte par moment consent
Au miracle des clés
Lorsque les serrures enfin se parlent
Et sous des nuages colibris
Parmi les prairies roses
Des ruisseaux naissent
Et des forces s’affrontent
L’esquisse ébauche un songe
où s’abreuvent les deux mondes
étranges emboitements
d'une rhétorique d’absence